TAFTA, traité commercial transatlantique : tout pouvoir aux multinationales

source : FOODWATCH https://57685.seu1.cleverreach.com/m/6550895/515106-b8b9f6edead1a0954c5acdce51740061

Bonjour,

Les députés seront bientôt en vacances forcées, relégués au transat plutôt qu’aux bancs de l’Assemblée nationale. L’image porterait presque à sourire si ce scénario incroyable ne risquait pas de devenir réalité. Car avec les traités TRANSAT-lantiques CETA (entre l’Europe et le Canada) et TAFTA (entre l’Europe et les Etats-Unis), une partie du pouvoir de nos élus sera bel et bien confisquée au profit des multinationales qui jouiront de pouvoirs démesurés. De là à affirmer que nos députés n’ont plus qu’à prendre un aller-simple pour un congé prolongé, il n’y a qu’un pas… que foodwatch a franchi aujourd’hui en lançant aux abords de l’Assemblée nationale et en ligne l'Opération TRANSAT.

https://www.youtube.com/watch?v=ZGJjlKYH784&feature=youtu.be

Vidéo Opération TRANSAT : adoptez un député !


Opération TRANSAT : à vous de jouer 

Pour agir et mobiliser nos élus, vous êtes toutes et tous invités à adopter un(e) député(e) sur : www.operation-transat.fr afin qu’il/elle continue à se battre pour (son job) la démocratie. Car l’équation est simple : plus de pouvoir aux multinationales, c’est moins de travail pour les députés. Or il est primordial que nos députés – de tous bords politiques – puissent défendre des politiques d’intérêt général, nos intérêts et pas uniquement ceux des grandes entreprises !

Il vous suffit d’entrer votre code postal sur www.operation-transat.fr pour envoyer directement un e-mail à votre député(e). Votre message sera également transmis au gouvernement, qui peut et doit mettre un coup d’arrêt à ces traités anti-démocratiques.

Pourquoi c’est important et urgent

Avec le CETA et le TAFTA, députés et sénateurs se retrouveront pieds et poings liés lorsqu’ils voudront appliquer le principe de précaution ou adopter de nouvelles règles plus protectrices, en matière d’alimentation, environnementale ou sociale. La marge de manœuvre des parlementaires sera nettement réduite, au profit des lobbies qui auront un accès direct à l’élaboration des lois, et même la possibilité d’attaquer les autorités publiques (donc les Etats) devant un tribunal privé si elles estiment qu’une mesure met en danger leurs profits – même hypothétiques. C’est ce qu’on appelle un mécanisme d’arbitrage. Et qui paiera ? Les frais de défense faramineux de cette justice parallèle seront à la charge… des contribuables !

Autre scandale : l’accord Europe-Canada, le CETA, pourrait passer en force dès cet automne, avant même que députés et sénateurs soient consultés. Impensable ? Pas pour le gouvernement qui s’est d’ores et déjà prononcé en faveur de cette application provisoire. C’est d’autant plus inacceptable que, comme pour les négociations en cours sur le TAFTA, le CETA ignore complètement le principe de précaution et conduira à limiter considérablement le rôle de nos élus.

Agissons ! Avec l'opération TRANSAT, vous pouvez directement mobiliser votre député/e.

Adoptez un/e député/e pour qu’il/elle s’oppose
aux traités TRANSAT-tlantiques

Et partagez l’info autour de vous ! Plus nous serons nombreux à adopter des députés et plus nous aurons de chances d’éveiller leur attention pour les pousser à agir sur ces questions fondamentales qui concernent notre vie quotidienne et nos choix de société.

Merci de continuer à alimenter le débat sur Facebook et Twitter avec le hashtag #operationtransat



Membre 16

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/05/27/97002-20160527FILWWW00102-tafta-les-etats-unis-doivent-aller-beaucoup-plus-loin-hollande.php

Le président français François Hollande a souligné le 27/5/2016, que Washington devait "aller beaucoup plus loin" pour que le traité de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis (Tafta ou TTIP) puisse être conclu. "Il ne peut pas y avoir un accord s'il n'y a pas réciprocité", a martelé le chef de l'Etat français lors de sa conférence de presse finale du G7 à Ise-Shima au Japon.

François Hollande a énuméré parmi les conditions d'un accord :
- la question des marchés publics, la "transparence qui est la condition même pour que les peuples soient informés de ce qui les concerne"
- la reconnaissance de l'origine géographique des produits, essentiellement agricoles.
- la "reconnaissance de la propriété intellectuelle" pour les industries culturelles.

Tout ceci "oblige les Etats-Unis à aller beaucoup plus loin qu'ils ne le veulent pour le moment", a-t-il prévenu, insistant:
"pour nous il ne peut y avoir d'accord avec les Etats-Unis, que si ces conditions sont pleinement et strictement respectées".
Selon le président français, il était "très important que la France puisse obtenir de ses partenaires le rappel de ses conditions" lors du G7 d'Ise-Shima.



Membre 15

TTIP (USA) - Marché Transatlantique : une arnaque (vidéo de 30 mn)
https://www.youtube.com/watch?v=adCHwyOYkp8

CETA (Canada) : une imposture (vidéo de 3 mn)
https://www.youtube.com/watch?v=oMJjzOd0_Q0